Dans le cadre d’une autre étude, des chercheurs ont comparé le système immunitaire de personnes manquant de sommeil avec celui de personnes bien reposées durant deux semaines. On avait remis aux participants des gouttes nasales infectées par le rhume commun. Les personnes qui dormaient en moyenne moins de sept heures de sommeil par nuit étaient près de trois fois plus susceptibles de contracter le rhume que ceux qui dormaient pendant plus de huit heures (source, p. 11).
Ces études parviennent toutes à illustrer l’importance d’une bonne nuit de repos. Pendant que nous dormons, notre corps s’affaire à créer des substances fondamentales qui luttent contre les maladies. Ces hormones, ces protéines et ces substances chimiques sont responsables de l’élimination des infections possibles. Si vous tentez de vous accommoder de moins de sommeil, elles se font plus rares, ce qui vous rend plus vulnérable aux virus et aux bactéries hostiles (source).
« Un grand nombre d’études montrent que notre quantité de cellules T baisse lorsque nous manquons de sommeil », a affirmé Diwaker Balachandran, directeur du Sleep Center, au M.D. Anderson Cancer Center de l’Université du Texas, à Houston. Les cytokines inflammatoires augmentent… Cela pourrait exposer à un risque plus élevé de développer un rhume ou une grippe » (source).
En plus d’influer sur la possibilité ou non d’être atteint d’un rhume, le manque de sommeil a une incidence sur la réaction de notre corps, si et quand nous tombons malade. Puisque nous manquons de ressources adéquates pour nous défendre contre ce qui nous atteint, au bout du compte, nous sommes malades pendant une plus longue période de temps.